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ainsi de ses deux frères, dont l'un, homme d'un grand mérite, etait fort aimé du roi et travaillait en particulier avec lui ; le second, religieux Carme, était un des plus grands prédicateurs de son temps. Ce fait, dont je ne pouvais pas douter par le temoignage certain d'une personne respectable qui y avait été présente, m'engagea d'écrire á un negociant trés-distingué de Lisbonne. Je le priai de m'en procurer les informations les plus précises, et surtout celles des moyens dont il avait été fail usage. Il me répondit que j'étais bien instruit, que la chose etait trés vraie; plusieurs personnes se la rappelaient encore, mais trés confusement; il avait connu particuliérement M. de Gusman, frére du physicien; ils avaient parlé souvent ensemble de cette anecdote en riant, parce qu'elle avait èté attribuée á un sortilege; il me promit enfin de faire continuer ses recherches pour en obtenir quelqu'autre circonstance. Elles ont été inutiles a ce sujet; mais ce négociant obligeant m'a envoyé copie d'un autre projet, avee celle d'une requête presentée au roi de Portugal par son auteur.[1]

N'um livro, impresso em 1795, escreveu Lenteires o seguinte :

Bartholomée Gusmao, jesuite, fit construire á Lisbonne, em 1729, un aérostat, en forme d'oisean, et le fit s'elever par le moyen d'un feu allumé, en présence du roi, de la reine et d'un grand nombre de spectateurs. L'oiseau, mallheureusement, en montant, se heurta contre une corniche, se déchira, et retomba á terre. L'in-

  1. «Recherehes sur l'art de voler, depuis la plus haute antiquité jusqu'à ce jour, pour servir de supplément á la deseription des expériences aérostatiques de M. Faujas de Saint-Fond» par David Bourgeois, in 8.—Paris, 1784. pag. 59.
    Este extracto com a traducção franceza da petição e a descripeão da machina, segundo o impresso de 1774, acham-se transcriptos na obra já citada de Luiz Figuier Les Merveilles de la science» a pag, 516 e 517.