Página:Obras de Manoel Antonio Alvares de Azevedo v3.djvu/48

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Et pourtant sans plaisir je dépense la vie;
Et souvent quand, pour moi, les heures de la nuit
S'écoulent sans sommeil, sans songes, sans bruit,
Il passe dans mon coeur de brillantes pensées,
D'invincibles désirs, de fougues insensées!
CH. DOVALLE
 
... Heureux qui, dès les premiers ans,
A senti de son sang, dans ses veines stagnantes,
Couler d'un pas égal les ondes languissantes;
Dont les désirs jamais n'ont troublé la raison;
Pour qui les yeux n'ont point de suave poison.
ANDRÉ CHÉNIER


 
Nos meus quinze anos eu sofria tanto!
Agora enfim meu padecer descansa...
Minh'alma emudeceu, na noite dela
Adormeceu a pálida esperança!
 
Já não sinto ambições e se esvaíram
As vagas formas, a visão confusa