Invenção dos Aeróstatos Reivindicada/Capítulo 6

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VI
A experiencia

Se Bartholomeu Lourenço de Gusmão não tivesse feito em publico, ou pelo menos em presença de numerosas testimunas, alguma experiencia do seu invento, não teria corrido dentro e fóra de Portugal a noticia d'este facto. As variantes, com que apparece referido, não são para admirar, faltando na época em que succedeu os meios de publicidade que hoje temos, e ainda assim muitas vezes não bastam, para apurar e estabelecer a verdade de qua!quer acontecimento notavel.

No folheto, já citado, diz Bourgeois:


Pendant que je m'occupais de ces recherches, je fus informé que M. de Gusman, habile physicien avait fait élever dans l'air, en 1736, un panier d'osier recouvert de papier. Il etait oblong et de sept ou huit pieds de diamètre. Il s'eleva á la hauteur de la tour de Lisbonne, qui est de 200 pieds environ. Ou nommait depuis lors M. de Gusman, pendant sa vie, l'Ovoador. Le mot portugais signifie, celui qui fait voler. On le distinguait ainsi de ses deux frères, dont l'un, homme d'un grand mérite, etait fort aimé du roi et travaillait en particulier avec lui ; le second, religieux Carme, était un des plus grands prédicateurs de son temps. Ce fait, dont je ne pouvais pas douter par le temoignage certain d'une personne respectable qui y avait été présente, m'engagea d'écrire á un negociant trés-distingué de Lisbonne. Je le priai de m'en procurer les informations les plus précises, et surtout celles des moyens dont il avait été fail usage. Il me répondit que j'étais bien instruit, que la chose etait trés vraie; plusieurs personnes se la rappelaient encore, mais trés confusement; il avait connu particuliérement M. de Gusman, frére du physicien; ils avaient parlé souvent ensemble de cette anecdote en riant, parce qu'elle avait èté attribuée á un sortilege; il me promit enfin de faire continuer ses recherches pour en obtenir quelqu'autre circonstance. Elles ont été inutiles a ce sujet; mais ce négociant obligeant m'a envoyé copie d'un autre projet, avee celle d'une requête presentée au roi de Portugal par son auteur.[1]

N'um livro, impresso em 1795, escreveu Lenteires o seguinte :

Bartholomée Gusmao, jesuite, fit construire á Lisbonne, em 1729, un aérostat, en forme d'oisean, et le fit s'elever par le moyen d'un feu allumé, en présence du roi, de la reine et d'un grand nombre de spectateurs. L'oiseau, mallheureusement, en montant, se heurta contre une corniche, se déchira, et retomba á terre. L'inventeur se proposait de renouveller son experience; mais le peuple l'avait déjà denoncé á l'inquisition comme sorcier. Il se sauva en Espagne et y mourut dans un hopital.

E mais adiante:

MM. Etienne et Joseph Montgolfier ont inventés ou renouvellés les ballons aérostatiques, connus, comme nous l'avons dit, déjá en 1729 d'un jesuite nommé Gusmao.[2]

No artigo respectivo da Biographie universelle ancienne et moderne, contou Bocous :

Le P. Gusmao avait une imagination trés vive, un esprit pénétrant et propre aux découvertes. Cependant il parait qu'il ne dut qu'au hasard celle dout on va parler. On raconte que, se trouvant un jour á sa fenêtre, qui donnait sur le jardin de son monastére, il apperçut un corps léger, sphérique et concave (apparemment une coquille d'oeuf, ou une ecorce séche de citron on de fine orange) qui s'élevait et flottait dans les airs. Curieux d'imiter en grand ce phénoméne, il vit bientôt qu'il ne pourrait y parvenir qu'avec une machine qui, sous le moindre poids possible, présentât la plus grande surface á l'atmosphére. Apres nombre d'essais, il construisit un ballon de toile, et sa premiére expérience ayant réussit, il voulut rendre témoins de la seconde les religieux de son couvent. Ceux-ci gens eclairés applaudirent l'expérience de leur confrère, et n'y trouvérent rien que de naturel. Par malheur Gusmao désirant produire une découverte aussi étonnante sur un plus grand théâtre, partit pour Lisbonne, où sa renommée l'avait precédé. Arrivẻ dans cette capitale, il fabriqua, avec permission de Jean 5.°, un ballon aérostatique d'une dimension prodigieuse, qu'il fit lancer dans la place contigue au palais-royal, en présence de leurs majestés et d'une foule immense de spectatcurs. Gusmao lui même était monté avec le ballon; et au moyen d'un feu allumé dans la machine, qui était néanmoins retenue par des cordes, il s'éleva en l'air jusque á la hauteur de la corniche du faîte du palais; malheureusement la négligence de ceux qui tenaient ces cordes fit prendre á la machine une direction oblique; elle toucha la cornicha, ou elle se rompit, et tomba, assez doucement cependant, puis que de cette chute il ne résulta aucun mal pour Gusmao. Le Journal des sçavants (oct. 1784) qui place cette expérience á l'an 1720, et dit que la machine avait la forme d'um oiseau avec sa queue et ses ailes, ajoute des sçavants français et anglais, étant allés à Lisbonne pour vérifier le fait, prirent des informations dans le couvent des Carmes, oú le P. Gusmao avait un frére, qui conservait encore quelques uns des ses manuscrits sur la maniere de construire les machines volantes. Plusieurs personnes assurérent qu'elles avaient assisté á la expérience du jésuite, et qu'il reçut le surnom de Voador.

Mais l'inquisition, qui n'aimait pas les nouvelles découvertes en murmurait hautement. Le physicien promit de nouvelles expériences, et fit espérer même qu'il s'éleverait sans le secours des cordes. L'inquisition alors le traita d'imposteur. Le P. Gusmao indigné s'avança jusqua'á dire qu'il s'engageait de faire voler son illustrissime avec toute le inquisition. Le grand inquisiteur trouvant cette raillerie un peu déplacée, commença à faire agir ses familiers. Le peuple s'ameut, en criant au sorcier ! au magicien ! il ne demandai pas moins qu'un autode fé pour Gusmao. Ce dernier, traduit enfin devant le saint-office, fut jetté dans un cachot et condamné á un jêune rigoureux. Les jésuites vinrent cependant à bout de délivrer leur confrere, et de le faire passer en Espagne, ou il mourut de chagrin, peu de temps aprés, en 1724. Ces détails, consignés dans le Journal de Murcie, et divers Mémoires du temps, ont été rappellés dans les Notizie litterárie de Cremona, année i784 n.° 17.[3]


No artigo Gusmão (Bartholomeu Lourenço de) da Nouvelle Biographie Gènérale, publicada em Paris sob a direcção do dr. Hoefer escreveu o sr. Ferdinand Denis o seguinte á cerca da experiencia feita com a machina volante :


Autant il reste de doute sur le mode de construction que Gusman adopta pour sa machine, autant il y en a peu sur le resultat de ses expériences. Porté par sa nacelle, il s'elança, le 8 août 1709, de la tourelle da Casa da India, et franchit l'espace assez étendu qui existe entre cet édifice et le Terreiro de Pace, derriere lequel il alla descendre. Le peuple de Lisbonne lui donna dés ce moment un surnom significatif, on l'appella o Voador.[4]


Todas estas noticias servem de provar a existencia do facto, com quanto inexactas nas circumstancias que mencionam, e até, excepto a ultima, na data a que referem a experiencia. Além dos documentos que deixamos transcriptos, extrahidos de auctores francezes, outros muitos ha que mostram egualmente haver-se conservado em Portugal a tradição da experiencia. Apontaremos :

1.° A nota, acerescentada á copia do Manifesto da Bibliotheca de Evora, em que se lèem as seguintes palavras :


Este invento o chegou a aporfeiçoar o dito doutor Bartholomeu Lourenço de Gusmão, e dizem que chegára a fazer seu vo na casa da India, ainda que pequeno.[5]


2.° A nota do desenho publicado com a supposta data de 1774 e que conclue por esta fórma :


O certo é que o auctor era homem de talentos e de grande capacidade e que a tal maquina foi experimentada, segundo o testemunho de alguns velhos de probidade que ainda vivem em a nossa côrte...[6]


3.° A copia da petição que faz parte do tomo IX de uma collecção de papeis politicos portuguezes, tocantes aos seculos 17.° e 18.° que hoje se conserva no Museu Britanico, tendo pertencido ao desembargador Mathias Pinheiro, depois ao desembargador João Tavares de Abreu, e sendo afinal comprada para o mesmo museu no leilão do espolio do poeta Southey. Esta copia tem o seguinte titulo que com as precedentes indicações extrahimos do catalogo do sr. Figaniere[7].


Petiçam que fez o Padre Bartholameu Lourenço ao Dezembargo do Passo para que se lhe concedesse fazer hum invento que havia andar pelo ar, e com effeito se lhe concedeo, o qual fes e levando-o á caza da India o fez subir ao ar: 1709.

Junto, diz o sr. Figaniere, ha um desenho d'esta machina aerostatica, feito por outra pessoa e em tempo posterior á petição e bem, assim a noticia de uma obra impressa em Lisboa em 1771, descrevendo a tal machina ; a dita obra sahiu com o seguinte titulo :


Maquina aerostatica que pela primeira vez se viu na Europa—inventada pelo celebre Bartholomeu Lourenço por antonomazia o Voador—Irmão do insigne Alexandre de Gusmão, lançada no ar no castello de S. Jorge de Lisboa, donde o auctor desceu n'ella ao Terreiro do Paço em 20 de Abril de 1709—Lisboa na offic. de Simão Thadeo Ferreira 1774.


Este titulo é muito differente d'aquelle com que sahiu o desenho impresso no seculo passado. O sr. Innocencio parece attribuir a differença a engano do sr. Figaniere[8]. E', porém, mais provavel que o auctor do calalogo encontrasse no papel citado o titulo tal qual o enunciou. D'este titulo, por tanto, como do que precede a petição copiada no mesmo papel se deduz que a experiencia se effeituou em 1709.

4.º O livro intitulado: Raridades da natureza e arte por Pedro Norberto de Aucourt e Padilha impresso em Lisboa no anno de 1752, no qual a paginas 428 se lê o seguínte :


O padre Bartholomeu Lourenço de Gusmão trabalhou no mesmo projecto, e com effeito, em uma machina de papelão se elevou na presença do sr. rei D. João V.


5.° O folheto de que fallámos no capitulo V e que se intitula : Descripção do novo invento aerostatico etc. N'elle se encontram estas palavras:

.....mas ainda que é voz constante que tal maquina chegára a construir-se, e que até se diz que ella se elevara ou voara do torreão da Casa da India.... ...como por outra parte ha uma constante tradição apoiada com a auctoridade de varias pessoas sensatas e de provecta edade, que asseveram ter sempre ouvido que a maquina de que fallamos chegara a elevar-se e a voar ao menos por algum pequeno espaço........[9]

6.° 0 trecho seguinte da Memoria de Francisco Freire de Carvalho[10]:

Ao argumente da tradição, deduzido dos dois documentos impressos, que acabamos de reproduzir, accrescentaremos : Que esta mesma tradição se encontrava ainda ha poucos annos na memoria de algumas pessoas anciãas, de cujas bocas a ouvimos por differentes vezes, sendo uma d'ellas o sr. Timotheo Lecussan Verdier, nascido em Lisboa e ha poucos annos fallecido n'esta mesma cidade quasi octogenario, sujeito aliás muito recommendavel por seus grandes talentos e litteratura, e um dos illustres socios d'esta academia, o qual nos asseverou, que muitos annos antes da invenção dos aerostatos, Bernardo Simões Pessoa, ex-consul portuguez em Marrocos, homem bem conhecido dos seus contemporaneos n'esta capital, contava ter elle mesmo observado uma ascenção aerostatica em Lisboa, cujo balão se elevara da torre de S. Roque, e fôra cahir junto á costa da Cotovia per detraz de S. Pedro d'Alcantara; noticia esta que o citado sr. Verdier nos asseverou ter ouvido da propria boca do Pessoa em tempos muito anteriores ao anno de 1783.

7.° A noticia que da experiencia deu o beneficiado Francisco Leitão Ferreira, contemporaneo de Bartholomeu Lourenço de Gusmão e seu consocio na Academia Real de Historia [11].


19 d'Abril de 1709—Data do alvará d'el-rei de Portugal D. João V a favor do P. Bartholomeu Lourenço, clerigo de ordens menores, natural do Rio de Janeiro, em que lhe concedeu privilegio para que elle sómente e seus herdeiros podessem usar do instrumento, que se lhe offereceu fazer para navegar pelo ar ; promettendo uma nova navegação de grande utilidade para o dominio portuguez. Estamos esperando o effeito e experiencia d'este inaudito invento.


Á margem tem esta nota da mesma lettra


Fez a experiencia em 8 d'agosto d'este anno de 1709 no pateo da Casa da India diante de sua magestade e muita fidalguia e gente com um globo, que subiu suavemente á altura da salla das embaixadas, e do mesmo modo desceu, elevado de certo material que ardia e a que applica o fogo o mesmo inventor. Esta experiencia se fez dentro da salla das embaixadas.


8.° A noticia de Leitão Ferreira é plenamente confirmada pela memoria seguinte, escripta por um contemporaneo de Bartholomeu Lourenço[12].

Memoria do Padre Bartholomeu Lourenço, chamado vulgarmente o voador, pela razão que abaixo se relata.

Havia quatorze ou quinze annos, pouco mais ou menos, que o tal Padre veio do Brazil d'onde é natural, e sendo ainda rapaz o puxou para sua casa o Marquez d'Abrantes, inculcando em primeiro logar a sua rara e nunca em outrem vista memoria, pois dizia que sómente de quvir um sermâo o repetia, palavra por palavra, e na mesma fórma repetia a lauda de qualquer livro, e, o que mais é, que repetia tudo o que lia ás vessas, sem Ihe errar pala vra, e com estas e outras habilidades o introduziu em palacio, fazendo-lhe Sua Magestade notaveis honras e grandiosas mercês, em agradecimento do que, quiz servir a sua corôa por um tal modo, que outro tal serviço se não tivesse visto no mundo. E foi o caso, que se obrigou a fazer um novo invento, para voar, e pelo ar ir ás partes mais remotas, levando dentro o pêso ou quantia de trinta pessoas.

Fez para isto pintar a fórma da dicta embarcação volatil, a qual havia governar-se por uns flabellos de pennas como azas, movida por homens que haviam de ter o governo, e encaminhal-a com esta ideia á parte aonde a quizessem conduzir ; o dicto invento e esta ideia com as suas explicações se vulgarizou muito em Lisboa, de que se multiplicaram várias copias, e nos meus manuscriptos em quarto no tomo 5.° vae uma d'estas copias. E' miseravel esta nossa nação portugueza, que não só o plebeu, mas ainda algumas pessoas de claro entendimento se capacitaram de que teria effeito esta invenção, e uma d'ellas foi o marquez d'Abrantes, que defendia e approvava esta materia com tanta tenacidade, que rompia em impaciencia e despresos de quem lh'o contradizia, e era para elle como ponto de fé esta ideia.

Passou a mais a miseria da nação, porque se lhe passou alvará de mercê pelo Desembargo do Paço, assignado por Sua Magestade, de que não poderia outra pessoa alguma fazer o tal invento senão elle, cujo alvará passou pela chancellaria, e pagou novos direitos de mercê. Isto succedeu no principal tribunal da côrte (como todos sabem), que é a mesa do Desembargo do Paço, em que assistem os ministros de maior reputação, aos quaes presidia n'aquelle tempo o duque de Cadaval, principe que foi dotado de heroicas obras e clarissimo entendimento.

Com effeito, poz por obra, não logo o principal invento, mas uma amostra, a qual era uma barcassa pequena do feitio de uma gamella coberta de lona, e com varios espiritos, quintas essencias, e outros ingredientes, lhe metteu umas luzes por baixo, e na sala das embaixadas, estando presente Sua Magestade e muitas mais pessoas, fez voar a dicta barcassa, que a pouca altura deu pelas paredes, e depois em terra, e confundindo-se os materiaes pegou fogo, e na quéda em que se despenhou queimou uma cortina, e tudo o que encontrou foi fazendo o mesmo effeito[13] e S. Magestade foi tão benígno, que não o escandalisou, e conservou na sua graça, e estando n'ella logrando as muitas honras e mercês referidas, ou corrido de vêr que não surtira effeito o embuste do seu invento, ou por outra qualquer causa, fugiu d'esta côrte para Hollanda aonde tambem quiz dar mostras das suas habilidades, como se os hollandezes fôssem tão faceis de enganar, como os portuguezes. Não fizeram caso da sua memoria, porque diziam (e não ha duvida) que muitos homens tinham no seu reino de mais requintadas memorias, dos quaes se não fazia caso, e muito menos fizeram das mostras, que começou a dar das suas habilidades, vendendo-as por grangear dinheiro, como bufarinheiro ; mas foi muito pouco o que tirou. A primeira foi pôr-se a assar carne ao sol com uns vidros diante, das quaes e d'outras ridicularias similhantes se começaram a rir, e a escarnecer os hollandezes, e elle vendo a mofa e zombaria que faziam das suas coisas, se voltou a Portugal, e, como não podesse servir-se na graça de Sua Magestade como d'antes, passou a Coimbra a acabar os seus estudos e formar-se, o que com effeito fez com boa acceitação. Dizem que se ordenára, e algumas pessoas affirmam que disse missa. Prégou, imprimiu um sermão, e, finalmeute, tornou ao valimento e graça d'el-rei, fazendo d'elle tanta estimação, que tinha em. palacio porta franca e mesa prompta.

Alugou cazas nobres, poz-se de carruagem, e em attenção da Magestade foi bem visto e cortejado dos principaes da côrte. Este affecto d'el-rei deu muito que considerar ao povo, qne dizia que Sua Magestade se servia d'elle para saber tudo, porque elle dizem que tinha a habilidade de saber o que ainda estava para se fazer. Esta razão e outras muitas, que conduzem para a vehemente suspeita de que elle não era muito catholico, fizeram crêr a muita gente, que os serviços, que fazia a el-rei, se deviam registar no cartorio do Santo Officio.

Entrou em segundo invento de fazer carvão de lama e matto, e para este effeito alugou juncto á Bica do Sapato umas casas, fingindo estarem em melhor situação para a sua fabrica. Fez para ella um moinho de vento, em que gastou muito cabedal, e tudo á custa d'el-rei, e pela mesma conta correram outras ideias, inventos e alvitres, que uns não tinham effeito, outros eram indignos. Não faltou quem dissesse, que alugara aquellas casas para maior liberdade, e que no pateo tlnha nm andador de madeira, no qual se mettia, dizendo que queria observar os astros, e o dicto carro rodava com violencia, e não se tornava a sentir senão de madrugada, porque as noites dizem que as ia passar a Alcacer, d'onde vieram prêsas umas feiticeiras, pouco tempo antes da sua fuga.

Com todas estas habilidades, ou talvez que por ellas mesmas, lograva o favor d'el-rei (supponho que ignorante el-rei das suas habilidades), porémn em 1724 fugiu acceleradamente d'esta cidade, porque deixou o que pertencia á sua casa e uma grande rima de cinza de papeis, que queimou, dizem que levou muito dinheiro, e n'esta fuga são varias as vozes e os pareceres, mas quasi todos concordam que foi medo do Sancto Officio, e que a sua acceleração procedeu de aviso. O certo é que não houve d'elle noticia certa, nem a parte para onde fugiu, nem el-rei o fez seguir. (Nota marginal da mesma lettra: —O mais crivel é que o Sancto Officio o encerrou nos carceres, d'onde acabaria ou poderá ainda apparecer). A voz que se rompeu é que elle acabou a vida miseravelmente no hospital de Toledo, no mesmo dia que em Lisboa houve um furacão horroroso, que fez tão assombroso estrago no mar e na terra. Isto foi voz que nunca se averiguou com certeza, mas o homem, pela sua vida, pelas suas industrias, e pelas mais circumstancias, deu claro indicio de que nào era bom.[14]


Em vista de tão numerosos testimunhos, e particularmente dos altimos que citámos não se póde negar que a machina volante foi experimentada e chegou a elevar-se na atmosphera. Nem sirva de objecção o silencio que guardou a respeito das tentativas aeronauticas de Bartholomeu Lourenço de Gusmão auctor da Bibliotheca lusitana. Diogo Barboza Machado fazendo do seu consocio um elogio. que sem exageração diremos pomposo, calou-se, bem como outros contemporaneos, sobre o invento da navegação aerea. Mas, além de que, como observa Francisco Freire de Carvalho, este argumento é meramente negativo e por isso de pouca monta na presença de tantos outros positivos, circumstancias havia que dão razão plausivel do silencio dos escriptores.

Parecia a muita gente—que bem claro se vê nas poesias allusivas ao assumpto—que o invento de Barthołomeu Lourenço não era mais que um sonho extravagante de sua desvairada imaginação. Homens, aliás illustrados poderiam assim pensar n'aquella época, e entender, por tanto, que as tentativas do voador não mereciam as honras de serem com seriedade descriptas e mencionadas. O descredito e ridiculo em que o padre Gusmão cahira, por causa da sua empreza de navegação do ar, eram taes que fallar da machina volante entre as producções do seu ingenho seria tomado por muitos não em louvor mas em vituperio. E' o que manifestamente se deprehende da seguinte censura que a um sermão que o padre Bartnolomeu Lourenço, prégou na festa do Corpo de Deus na igreja de S. Nicolau de Lisboa, fez o padre mestre fr. Manuel Guilherme, da ordem dos prégadores. presentado na sagrada theologia, consultor do santo officio e examinador das tres ordens militares. N'esta censura que com o sermão foi impresssa em 1721 lê-se o seguinte :


Sou de parecer que n'este mesmo papel, mais que nos outros do mesmo auctor já impressos, desempenhou elle e satisfez a nossa expectação da sua rara e quasi incrivel habilidade ; porque n'este subiu mais que em todos, e com tão firmes elevações, que entendo se lhe devem. mais applausos que sustos, mais admirações que duvidas.


Mostra-nos tambem qual era a opinião desfavoravel que o vulgo formava do auctor da machina volante um trecho do escripto que precede o tom. 4.° do Theatro de Manuel de Figueiredo com esta epigraphe : Ao publico presente e ao publico futuro offerece a seguinte memoria Francisco Coelho de Eigueiredo. A obra imprimiu-se em Lisboa no anno de 1804.


...e porque é natural que não poderei vêr impresso, apezar dos meus bons desejos, todo aquelle theatro, em razão da minha edade, tomo a cautella de avisar os poetas dramaticos, que esta nação tiver n'aquelle tempo, para que elle (meu irmão Manuel de Figueiredo) escreveu, se algum quizer vêr os originaes, ou aquelles poemas, que se não chegaram a imprimir, lhe não succeda o mesmo que aconteceu ás memorias, e ainda ás experiencias de Bartholomeu Lourenço de Gusmão, conhecido mais pelo voador, que pelo seu appellido, em quem no seculo passado (o de mil e sete centos) tanto motivo julgou a sua nação para o escarnecer, e alguma coisa mais; pois eu criança, quando ouvia fallar d'aquelle homem arripiava-se-me o corpo, e arriçavam-se-me os cabellos do modo porque fallavam d'elle as gentes. Passam sessenta annos, vê-se subir uma machina aerostatica na França, que fez aos primeiros camponezes, que a viram cahir sem antecedencia alguma, a natural estranheza como aos portuguezes a cahida da passarola sessenta annos antes ; querem-se adiantar os fins uteis, e progressos, que propõem similhantes conhecimentos, e quer-se fazer justiça áquelles talentos, buscam-se estas memorias ; estou persuadido que se achou bem pouca coisa dos trabalhos d'aquelle portuguez, que sessenta annos antes teve na sua cabeça taes ideias, e similhantes, como conhecerão hoje as pessoas instruidas, que já têem aquelles estudos e conhecimentos, e muito principalmente aquelles, que possuem os talentos que se não aprendem.»


Do plano de navegar os ares, apparentemente impossivel em razão da sua estranheza e novidade, viera a Bartholomeu Lourenço a reputação de magico e feiticeiro. E' o que se deprehende das palavras de Francisco Coelho de Figueiredo, e de algumas das poesias allusivas ao assumpto, e mais evidentemente se prova com a Memoria biographica, reproduzida a pag. 90, e com a outra que parece servir-lhe de additamento e foi publicada por Freire de Carvalho no tom. 1.º das Actas da Academia. A inquisição, que perseguiu em 1724 Bartholomeu Lourenço e o obrigou a expatriar-se, não podia deixar de desagradar já anteriormente todo este negocio da machina volante, em que os escriptores mui de proposito fugiriam de tocar, com receio de incorrerem no desagrado d'aquelle temivel tribunal. Assım se explica lambem o serem posteriores a 1750 todas as noticias d'este facto (excepto algumas das poesias) que por via da imprensa chegaram até ao presente.

Temos registado grande variedade de opiniões sobre o logar em que se fez a experiencia. Esta incerteza e a escassez de noticias coevas fazem com razão duvidar de que ella tivesse grande publicidade.Se a apresentação do requerimento de Bartholomeu Lourenço e a fama dos trabalhos em que particularmente se occupava deram logar a que se escrevessem em 1709 tantas peças em verso e prosa, como as que temos publicado, que succederia se elle sahisse com o seu invento no Terreiro do Paço ou n'outro sitio, aonde o povo de Lisboa podesse concorrer? Os amigos e admiradores do inventor, sendo feliz a tentativa, não deixariam escapar tão boa occasião de o despicar das satyras e improperios dos seus inimigos e detractores ; sendo, pelo contrario, mal succedido não se ficariam estes ultimos sem renovar suas criticas e doestos. E, de um ou de outro modo, nem poetas nem alviçareiros deixariam de celebrar em verso ou prosa tão extraordinario acontecimento.

Muitos dos escriptores citados são conformes em referir a experiencia á Casa da India—Ferdinand Denis, Leitão Ferreira e os auctores da nota accrescentada á copia do Manifesto da Bibliotheca de Evora, do titulo posto na copia da petição do museu britanico, do folheto que se intitula : Descripção do novo invento1 aerostatico etc., e da memoria biographica do padre Gusmão. O auctor d'este ultimo escripto e Francisco Leitão Ferreira expressamente declaram que a experiencia foi feita na sala das embaixadas na Casa da India. O engano em que cahiu Leitão Ferreira no texto da Ephemeride e á margem corrigiu, mostra-nos que a experiencia não foi presenciada senão por pequeno numero de pessoas, porque de outra sorte mais bem informado teria sido logo em principio. O mesmo se deprehende da noticia que deu Padilha, na qual diz que a machina se elevara na presença de D. João V.

Entendemos, por tanto, que, em vista dos documentos até hoje descobertos nos archivos publicos e nas collecções de particulares, a opinião que a este respeito mais razoavelmente se póde seguir é que a machina, que consistia n'um globo de lona ou de papel, aquecido pelo fogo, foi experimentada na salla das embaixadas da Casa da India, em presença da côrte. Todas as outras noticias differentes attribuil-as-hemos com probabilidade ás mudanças que a distancia e o tempo costumam produzir nas tradições dos factos notaveis.

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  1. «Recherehes sur l'art de voler, depuis la plus haute antiquité jusqu'à ce jour, pour servir de supplément á la deseription des expériences aérostatiques de M. Faujas de Saint-Fond» par David Bourgeois, in 8.—Paris, 1784. pag. 59.
    Este extracto com a traducção franceza da petição e a descripeão da machina, segundo o impresso de 1774, acham-se transcriptos na obra já citada de Luiz Figuier Les Merveilles de la science» a pag, 516 e 517.
  2. «Bibliotheque du pére de famille ou cours complet d'education par M. Lenteires—Lausanne 1795».
  3. Na «Grinalda da arte amar» e em a nota respectiva aos balões aerostaticos traduziu o sr. José Feliciano de Castilho a precedente descripção que extrahiu da «Historia dos balões» por Bescherelle. Encontra-se tambem na «Revue des deux mondes» (de 15 de novembro de 1863) a summula d'esta mesma noticia n'um artigo de Blezy, que mui expressamente attribue a Bartholomeu Lourenço de Gusmão a invenção dos balões. Julien Turgan, cuja obra sobre os balões cita a este respeito Figuier na sua «Exposition et histoire des principales découvertes modernes» soccorreu-se, segundo parece das noticias de Bourgeois e de Bocous, referindo os principaes factos que em ambas se lèem.
  4. «Nouvelle Biographie Génèrale depuis les temps le plus reculés etc.» Tom. 22.° Paris 1858.
  5. A pag. 70, nota.
  6. A pag. 72.
  7. «Catalogo dos manuscriptos portuguezes existen tes noMuseu Britanico, por F. F. de la Figaniére. Lishoa 1854.»
  8. «Diccionario Bibliographico portuguez tom. 1.º pag. 334.
  9. A pag. 73 e 74.
  10. Memoria citada, pag. 151 e 152.
  11. Esta noticia foi communicada a Francisoo Freire de Carvallho por José Bonifacio d'Andrade e Silva que a extrahiu de uma obra inedita do citado Leitão Ferreira, a qual se intitula «Ephemeride historial, chronologica lusitana, na qual por dias e annos se referem varios successos historicos e memoraveis acontecidosem Portugal e nas suas conquistas, com outras memorias notaveis a este glorioso dominio pertencentes.» 2 tomos em 4.º Conserva-se na Bibliotheca de Evora o original autographo em que textualmente se lêem todas as mesmas palavras da copia que possuia José Bonifacio d'Andrade.
  12. Foi esta memoria fielmente copiada de um volume manuscripto em 4.° grande, pertencente á collecção da Bibliotheca da Universidade, e tem no respectivo catalogo o numero 537. Consta de varios papeis de differentes epocas e de lettras diversas, os quaes são copias feitas no século passado, e algumas talvez já n'este século. No dorso do volume decifra-se a custo em lettras quasi apagadas o seguinte rotulo: «Papeis do doutor Costa, jurídicos e políticos.» A mesma noticia, porém com alguns períodos de menos e outras variantes publicou o sr. Innocencio Francisco da Silva em a nota respectiva aos balões aerostaticos no livro que se intitula «Maravilhas do gênio do homem.» A copia que este sr. teve presente é de um livro manuscripto, em que se colligiram no anno de 1753 vários papeis e entre elles o de que tractamos com algumas poesias allusivas á machina volante e ao seu inventor.
    No additamento que Francisco Freire de Carvalho fez â sua memória e foi publicado no tomo 1.° das Actas da Academia das sciencias acha-se uma noticia relativa á fuga de Bartholomeu Lourenço com o seguinte titulo : Additamento á vida e feitos do padre Bartholomeu Lourenço de Gusmão : Diabrura em fórma em que se descobriu quererem dar feitiços a el-rei, D. João V, como se vê do mesmo papel, o qual caso se descobriu em setembro de 1724.» Foi esta noticia escripta em 1736 pelo vigário da Cartuxa D. Bernardo de Santa Maria e copiada em 1797 por fr. Vicente Salgado, ex-geral e chronista da congregação da terceira ordem no convento de N. S. de Jesus de Lisboa. No citado tomo das Actas da Academia vem a copia de fr. Vicente Salgado com uns apontamentos da jornada e morte de Bartholomeu Lourenço em 1724, sendo estes dois documentos copiados na livraria da mencionada academia pelo official da sua secretaria Antônio Joaquim Moreira.
    O additamento de D. Bernardo de Santa Maria refere-se provavelmente á Memória que n'este logar transcrevemos. Dizemol-o com as seguintes razões:
    Ainda que, a Memória não tenha por titulo—Vida e feitos do padre Bartholomeu Lourenço, não é mais que a relação d'elles.
    Ha grande analogia no estylo e no modo de contar em ambos os escriptos.
    Não se sabe de memória nenhuma anterior a 1736 á qual possa competir aquelle titulo senão da que primeiramente foi por nós publicada e depois pelo sr. Innocencio Francisco da Silva.
    Em ambos os escriptos se falla do padre Gusmão, como de um homem que—pela sua vida, pelas suas industrias, e pelas mais circumstancias deu claro indicio de que não era bom. Seja como for, o que temos por incontestável é ser a memória pouco posterior a 1724 pois admitte a possibilidade de viver ainda o padre Bartholomeu Lourenço.
  13. N'outra copia d'esta memoria que o sr. Innocencio publicou em uma nota das «Maravilhas do genio do homem» encontra-se esta variante. «.....fez voar a dita barcaça, que a pouca altura deu pelas paredes, e depois em terra, e se inflammou a tal machina com as luzes, que totalmente se reduziu a cinza. A isto deu por desculpa que o pouco ar que havia na tal sala foi a causa da ruina.»
  14. A copia citada termina assim :
    «E estando n'estes auges, no anno de 1724, em outubro tornou a fugir d'esta cidade um dia á tarde, em companhia de um seu irmão, religioso do Carmo, que vivia em sua companhia. Dizem que levou multo dinheiro que pediu emprestado nas vesperas em que fez a sortida. Falla-se que no mesmo mez em que fugiu morreu no hospital de Toledo.»