DOM JOAO VI NO BRAZIL 847
no dia 19 de Maio as legagoes estrangeiras no Rio de Ja neiro, (l)
A resposta de Barca e do dia immediate, 21, qualifi- cando o protesto de "tao insolito, quanto offensive e ines- perado", sem qualquer allusao a entrevista de 20. A 22,
��(1) "Monsieur. En reclamant votre attention sur les pieces cy jointes, je vous epargnerai tout commentaire sur les griefs d6veloppes en detail dans ma Note de protestation.
La lecture de ces documents a.ioutera un nouveau poids a 1 exporience que vous avez acquise de la fac,on dont le Corps Di plomatique ost traite pres de cette Tour, puisqu une Ambassade toute solennelle et toute faite qu elle est pour complaire au Roi, n a pas etc exempte de 1 irregularite dans les precedes, devenus a ce qui semble systematique pour le Ministers de Rio de Janeiro. De meme les faits parlent dans les pieces. Je ne me permettrai done, Monsieur, que de vous arreter sur quelques reflexions essentielles.
Le renvoi d une Note ministerielle, lorsqu aucun acte qui put exciter par represaille une pareille violence n a eu lieu, est-ce un affront ? Je ne crois pajs qu il y ait deux reponses a faire.
Sans vouloir citer des exemples de la Diplomatic Euro- peenne, qui passerait condamnation sur celle de Rio de Janeiro, se refusant d ailleurs jusques ici de devenir indigene dans ce pays, il est notoire, qu avant de se porter aux extremites, Ton previent 1 Envoye d une Puissance Etrangere, que le contenu ou le style de la Note n est pas convenable ; s il vient a une recidive en termes plus forts, on 1* invite, a retirer sa Note ; s il s y relfuse, ce n est qu alors qu on est arme dii Droit de lui restituer.
Tour 1 etrange mouvement des facultes de Mr. le Comte de Barca Ton diraxc que cette marche mesuree et tardive est trop com mune ou trop dans les prejuges 1 d un Ordre de choses que ses pen- chans intim es rempechent d admia-er. II lui faut des Coiups de Maitre. C est ainsi qu il commence par ou Ton finit dans les pays civilises, par me renvoyer ma Note en 1 accompagnant d une de sa part re- digee dan>s un langage qui sent une E cole. dont .on croirait Mr. le .Co m toe da Barca jusques ici encore le dis-ciple ziele,
iLes deux notes sont en presence. II n y a qu a les comparer entre elles pour savoir au juate de qu>el coM appartient I applica.tion juste et ree lle des 1 epifhetes dont se sert Mr. le Co^te da Barca, qui non content de s etre oublie au point que de faire un affront a un Ministre Etranger ; mais encore, et c est un oubli bien plus remarquable de rejetter tout son courroux sur le Ministre en lui im- primant une legon. Ce n est pas sans doute a Messieurs les membres du Corps Diplomatique que j en appellerai pour caract^riser en traits frappants 1 engeance des valets et des ouvriers dans cette Capitale, lorsque les indigenes meme, qui ne sont pas colons s en plaignent sans cesse. II est evident aussi que le soin de peupler Rio de Ja neiro et d y introduire les commodites de la vie sociale lui font
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