A Carne
EMILIO ZOLA;
aos meus amigos
Luiz de Mattos, M. H. de Bittencourt, J. V. de Almeida e Joaquim Elias;
ao distinto physiologo,
DR. MIRANDA AZEVEDO
Je ne suis pas téméraire, je n’ai pas la prétention de suivre vos traces : ce n’est pas prétendre suivre vos traces que d’écrire une pauvre étude tant soit peu naturaliste. On ne vous imite pas, on vous admire.
Nous nous échauffons, dit Ovide, quand le dieu que vit en nous s’agite[1] : eh bien ! le tout petit dieu qui vit en moi s'est agité, et j’ai écrit La Chair.
Ce n’est pas L'Assommoir, ce n’est pas La Curée, ce n'est pas La Terre ; mais, diantre ! une chandelle n’est pas le soleil, et pourtant une chandelle éclaire.
Quoiqu’il en soit voici mon labeur.
Agréerez-vous la dédicace que je vous en fais ? Pourquoi pas ? Les rois, quoique gorgés de richesses, ne dédaignent pas toujours les chétifs cadeaux des pauvres paysans.
Permettez que je vous fasse mon hommage complet, lige, de serviteur féal en empruntant les paroles du poète florentin :
Tu duca, tu signore, tu maestro.
St. Paul, le 25 janvier 1888.
- ↑ Est Deus in nobis, agitante calescimus illo.
Ingratidão seria e injustiça não consignar aqui, na frente deste livro, o nome dos irmãos Teixeiras, desses livreiros ousados aos quaes já tanto devem as nossas lettras.
Intelligentes, activos, emprehendedores e, sobretudo, honrados, elles abrem um exemplo raro neste paiz tão auspicioso, e todavia tão descrente: conhecendo quanto vale o labor cerebral, elles acoroçoam-n-o, levantam-n-o, remuneram-n-o.
O successo já lhes tem coroado os commettimentos; móres triumphos lhes reserva o futuro.
Quando, nesta terra paulista, for a penna um instrumento de abastança, mais ainda, de riqueza, lembrem-se os homens de lettras de que foram os irmãos Teixeiras os primeiros a dar cotação no mercado de S. Paulo ao trabalho litterario.
Julio Ribeiro.